
Un matin, des hommes…
Août 1914. Avec des chants, des larmes,des rires, des adieux déchirants, les hommes s’étaient embarqués. Les Fleurs, à cette époque de l’année, étaient déjà rares ; pourtant on en avait trouvé pour décorer tous les fusils. Hélas, bientôt, ces mêmes Fleurs orneront aussi les Cimetières…
L’évocation d’un conflit armé, quel qu’il soit, est souvent étudié sous le prisme de la violence. Mêlant volontairement plusieurs disciplines artistiques, la mise en scène repose sur un réel éclatement des formes, mettant en exergue l’explosion d’un monde en perte de repères, à l’image des obus qui détruisirent les êtres et les paysages. Mais, s’il est teinté de témoignages de dureté, de force et de révolte liés au contexte qu’il relate, le spectacle cherche avant tout à laisser transpirer ces concepts sous le couvert d’une certaine forme de beauté : grande place laissée à la musique et à la poésie, volonté de laisser poindre l’émotion liée au désir de servir, de sauver, de
vivre un idéal…
Théâtre : Vincent Dujardin et Anne Bonjean
Musique : Geneviève Pirotte (piano), Jean-Pierre Lamberty (violon), Nathalie Laurent (chant), Emile Colin (violoncelle) et le chœur de jeunes «Fleurs de feu» formé lors du stage dont infos au recto.
Images projetées et support programme : Emmanuelle Detry.




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