Après « un matin, des hommes » ,voici le second volet d’une trilogie évoquant la grande guerre
Même si ce titre peut laisser imaginer un soleil atteignant son zénith, c’est, hélas, la nuit seule qui éclaire le jour…
Par l’association de la musique, de la parole et de l’image, le spectateur sera emporté dans un tourbillon infernal.
Comme un aveugle cherche son chemin, chacun sera d’abord plongé au cœur des tranchées, parmi les blessés ; il suivra ensuite les jeunes enfants au cœur de l’école de l’époque ; puis, après avoir compris quel était le courage des femmes travaillant en usine, il finira embarqué au café-concert, là où celles qui durent faire preuve de courage et de résignation peuvent peut-être espérer trouver une planche de salut à leur douleur et leur peine. Car, si le titre évoque avant tout le marasme existentiel dans lequel tombèrent les poilus, une part belle du propos sera faite aussi à la mémoire de leurs mères, épouses, sœurs ou filles qui s’érigèrent en icônes du courage et de la témérité, obligées de prendre en main l’âpre réalité d’un monde soudain dépourvu de figure masculine. Le midi des hommes, un spectacle coloré de fange et de sang, à la fois rugueux, sensible et violent, mais d’abord rempli d’amour et terriblement humain.
Interprètes: Soumaya Hallak, Anne Bonjean, Vincent Dujardin, Nathalie Laurent, Geneviève Pirotte et Fleurs de Feu .
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